Il y a deux semaines de ça, j’ai assisté en tant que toute nouvelle venue à Sciences Po à ma conférence de rentrée. Laquelle était assurée par monsieur Martin Hirsch.
Ancien élève de Normale Sup’ (en biochimie) et de l’ENA, autrefois président d’Emmaüs France, de la pharmacie des hôpitaux de Paris, de l’AFSA, mais aussi Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, et à la jeunesse en 2007, il est actuellement le directeur de l’Agence pour le service civique. Il est particulièrement reconnu pour son engagement associatif, politique mais aussi social.
C’est justement sur le thème de « l’engagement aujourd’hui » qu’il avait choisi de baser son discours.
Il est vrai qu’aujourd’hui, s’engager est plus difficile : on se demande parfois quel peut être notre impact réel. Il est nécessaire de prendre conscience qu’il existe des causes pour lesquelles il est important de se battre
*le système de soins
La crise de 2008 est très semblable à celle de 1929 du niveau des chiffres. Cependant, son impact a été amoindri de par la mise en place dans de nombreux pays d’un système de protection sociale, notamment au Rwanda, au Ghana, ou en Thaïlande.
Martin Hirsch travaille d’ailleurs actuellement en collaboration avec Mme Bachelet ( l’ancienne présidente du Chili) au sein d’un groupe de travail international basé à Genève, sur cette question.
*l’emploi et la pauvreté
Il faut s’engager pour relever le niveau et les conditions de vie des populations du monde entier. Mais cela semble un objectif lointain pour tous ceux qui subissent la crise de plein fouet. Les ouvriers dont les usines ferment accusent les hommes et femmes politiques d’avoir laissé entrer des produits étrangers concurrents sur le marché. Cependant, acheter des produits étrangers, c’est favoriser l’emploi des plus faibles dans des pays pauvres , c’est réduire le taux d’enfants pauvres. Et sur le territoire national, durement touché, de nombreuses mesures sont envisageables, certaines déjà réalisées (le RSA , dont Martin Hirsch a été l’instigateur), mais aussi l’indexation des bonus des hauts directeurs sur le taux de pauvreté , exiger la solidarité des hauts revenus.
En bref, s’engager est nécessaire et nous en sommes tous capables. Qu’il s’agisse d’un engagement associatif, partisan, politique, le plus important est d’œuvrer non pour soi même, mais pour les autres. Il faut surtout ne pas oublier et s’enfermer dans des prisons dorées, car notre système est de plus en plus cloisonné. Centrés sur nous mêmes, nous oublions parfois qu'il en existe des bien plus à plaindre.
Voili Voilou, mes petits lapins. Qu'en pensez vous?
Si vous êtes engagés dans une cause particulière, postez nous tout ça en commentaire, on sera ravie de vous lire et ça pourra en inspirer d'autres !
Si vous avez juste des remarques à faire, ne vous gênez pas !
A la prochaine pour un nouveau post' cervelé !
Marion
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